Management d’entreprise : Les métiers du management occupent des positions stratégiques dans les organisations.
Leur vocation est de mettre en place des actions pour mobiliser des moyens humains et matériels, dans le but de réaliser un objectif commun.
Cependant, lorsque les fonctions RH ne sont pas adaptées et que les méthodes employées sont archaïques, la pratique managériale peut mettre en péril la pérennité du modèle économique et organisationnel.
Le poste de manager est central et la compréhension de la fonction manager indispensable tant pour les dirigeants que pour les collaborateurs.
Apprenez à repérer les erreurs de gestion au sein de votre entreprise pour être à même de pouvoir y répondre.
Erreur managériale numéro 1 : Manquer de transparence dans son travail
Une information qui ne se partage pas ou mal engendre une perte de temps. Pire, elle crée de la méfiance entre les collaborateurs qui finiront par ne plus communiquer ensemble. Il s’agit d’une mauvaise pratique de management qui peut avoir des conséquences néfastes sur l’activité. En effet, l’absence de transparence dans l’entreprise peut dénature les relations entre collègues et détruire la cohésion de groupe.
Chacun va chercher à réaliser ses tâches sans confronter son travail avec les autres poussant à l’individualisme. Un manque d’innovation ou de croissance peut trouver son origine dans un manque de communication.
Le manager de transition devra définir en amont quelles informations pertinentes devront être partagées ou non et donner davantage de pouvoir de décision en interne pour encourager la transparence d’équipe.
Erreur managériale numéro 2 : Ne compter que sur la motivation de ses collaborateurs
La motivation seule ne suffit pas à maintenir le bateau à flot. De nombreux managers commettent cette erreur de miser uniquement sur elle pour mener les équipes vers le succès.
Elle n’est pourtant qu’un élément pour faire tourner la structure. La régularité, par exemple, est plus efficiente et apporte davantage de résultats sur le long terme.
La clé est de mettre en place des stratégies avec des actions précises à exécuter. Les équipes doivent comprendre l’objectif à atteindre et s’y référer lorsque la motivation n’est pas suffisante pour conserver le cap de départ.
Erreur managériale numéro 3 : Mettre trop de pression sur ses équipes
Le bien-être au travail est un indicateur de performance pour les entreprises.
Maintenir ses collaborateurs dans un environnement stressant nuit gravement à la santé des organisations.
Le bon management n’est pas d’imposer ses idées coûte que coûte, mais de miser sur l’écoute et la discussion. Ce n’est pas non plus de fixer des délais non réalisables pour entretenir un sentiment d’urgence dans l’esprit de ses équipes.
Ces mauvaises pratiques managériales contribuent à l’épuisement pouvant entrainer des burn-out à répétition.
55 % des salariés subissent un stress constant dans leur milieu professionnel. Ce chiffre montre toute l’importance de s’en préoccuper et de réinventer son approche en tant que leader d’équipe.
Management d’entreprise : Erreur managériale numéro 4, Remettre la faute sur les autres
La responsabilisation du manager est un angle du management qui devrait être abordé plus souvent. Un leader d’équipe qui cherche un responsable en cas d’échec sans une remise en question personnelle ne peut pas encourager la prise de risque de son équipe.
Ce comportement toxique bloque l’innovation dans l’entreprise, on parle de management de la peur. Les erreurs managériales risquent également de ralentir la progression et monter en compétence du salarié.
Erreur managériale numéro 5 : Ne pas comprendre les enjeux managériaux du futur
Une étude réalisée par l’EDHEC portant sur l’impact de la nouvelle génération sur l’entreprise, nous apprend que :
- 61% des interrogés pensent que les entités vont être amenées à se transformation profondément dans les années à venir
- 57 % souhaitent un management bienveillant et respectueux des travailleurs.
Le manager n’a plus à enfiler un rôle de chef, mais d’organisateur et de coordinateur. Il participe au renouveau dans un style de management et dans l’élaboration de stratégies managériales qui prennent en considération l’humain.
Management d’entreprise : Comment accompagner efficacement le manager de transition dans sa mission ?
La tendance à l’organisation verticale a vu émerger le phénomène des entreprises libérées. Si certaines ont su se réinventer en imposant ce style de management anglo-saxon, d’autres au contraire, ont dû revoir le modèle pour retrouver leur efficacité d’antan.
Si votre entreprise rencontre de nombreux problèmes de management, il est possible que ces derniers trouvent leur genèse dans un manque criant de leadership.
Moins marquées avec les années, les différences hiérarchiques sont pourtant d’une importance capitale. Elles permettent de partager une vision commune et guider le collectif vers des objectifs préalablement définis.
Certes, le management autoritaire et directif n’est plus un modèle d’entreprise qui fonctionne, mais à trop vouloir effacer la fonction managériale, bon nombre d’organisations se sont affaiblies.
Le manager de transition est une ressource qualitative pour inventer un nouveau mode de management et tendre vers une méthode plus évolutive et autonome. Il doit prendre la pleine mesure de sa position tout en comprenant profondément les aspirations de ses équipes.
L’organisation du travail a évolué, laissant place à davantage d’agilité. Le manager de transition contribue à l’élaboration de nouveaux modèles de management pour que chaque collaborateur se sente impliqué et utile dans les projets qui lui sont confiés.
Un mauvais management pèse dans la qualité de vie au travail. À contrario, un management participatif fédère et se présente comme un levier pour la croissance d’entreprise.
Tous ces dysfonctionnements sont facilement repérables en instaurant des audits réguliers. Il faut aussi libérer la parole et consulter les collaborateurs à travers des questionnaires visant à détecter en amont de possibles erreurs managériales.
La relation d’équipe semble être au cœur d’un management efficient. Savoir trouver le bon équilibre entre l’entretien d’un lien proche avec ses équipes et l’autorité naturelle émane du poste de manager.